Les discussions franco-allemandes remettent en question la souveraineté budgétaire de la France. Inadmissible pour Jean-Pierre Chevènement, qui poursuit sa campagne dans les médias, sur Internet et sur le terrain, à la rencontre des Français.
C'est parti ! Depuis lundi 28 novembre, le site de campagne de Jean-Pierre Chevènement est lancé. Un espace participatif où chacun peut s'impliquer à son échelle, en soutenant financièrement la candidature de Jean-Pierre Chevènement, en rejoignant l'équipe de volontaires ou en diffusant ses idées sur les réseaux sociaux.
Parallèlement, le blog Chevènement Vrai/Faux a vu le jour. Il s'agit d'un espace clair et pédagogique pour répondre aux questions que les citoyens se posent sur le candidat du MRC, mais aussi aux rumeurs et attaques indissociables d'une période de campagne. Vous pouvez y trouver des argumentaires très utiles lors de vos tractages ou actions militantes pour répondre à nos concitoyens. N'hésitez pas à nous en suggérer d'autres !
"Si on se coule dans le moule allemand, nous allons vers la catastrophe"
Non, Jean-Pierre Chevènement n'est pas contre l'Europe, rappelle entre autres ce blog. Mais pas n'importe laquelle, il faut une "Europe européenne" sous la forme d'une confédération d'Etats nations où la France conserverait sa souveraineté. Soit l'inverse de ce qui se trame en ce moment entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel et que dénonce fermement Jean-Pierre Chevènement.
"Donner un pouvoir d'intrusion budgétaire à la Commission européenne, composée de 27 hauts fonctionnaires qui n'ont aucune légitimité et dont personne ne connaît le nom, c'est une grave atteinte à la démocratie, aux droits du Parlement", a-t-il affirmé sur RTL. "Autant nommer M. Trichet Premier ministre!".
Sur BFM TV, il a évoqué "le début de l'Europe post-démocratique", soit "une technocratie qui est en réalité le masque d'un empire dont on ne veut pas dire le nom".
Fustigeant la politique de Nicolas Sarkozy, sur le point de "brader" la souveraineté budgétaire de la France, Jean-Pierre Chevènement a critiqué sur Radio Classique et iTélé une Europe dominée par l'Allemagne. "Si on se coule dans le moule allemand, nous allons vers la catastrophe".
Dans un entretien accordé au site Atlantico, il a également insisté sur l'importance de notre souveraineté énergétique, remise en cause par l'accord PS-EELV, qui compromet aussi de nombreux emplois industriels.
La réindustrialisation de la France est une priorité pour Jean-Pierre Chevènement. Il se rendra d'ailleurs jeudi 8 décembre à Belfort pour visiter l'usine General Electric avant de se déplacer, le lendemain, à Sochaux pour rencontrer les salariés de PSA Peugeot Citroën. Il se rendra également à Grenoble, mercredi 7 décembre, pour évoquer une autre problématique primordiale : celle de l'éducation.
En attendant, faites circuler ses idées en transférant cet article par mail à vos connaissances. Vous pouvez aussi afficher votre soutien à Jean-Pierre Chevènement sur les réseaux sociaux.
Conformément l’article 43 et à la loi Informatique et Libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, de modification et de suppression concernant les données qui vous concernent.
Commentaires